Comment protéger les bébés des perturbateurs endocriniens ?

Depuis quelques années, les scientifiques pointent du doigt les perturbateurs endocriniens. En effet, plusieurs substances nocives impactent particulièrement la santé des bébés. En plus, plusieurs produits phytosanitaires et produits d’hygiène contiennent des substances suspectées d’avoir des effets néfastes sur notre santé.

Cependant, comment éviter ces substances toxiques ? Et, par quels autres produits les remplacer au quotidien ?

Perturbateurs endocriniens : qu’est-ce que c’est ?

D’après l’OMS en 2002, les perturbateurs endocriniens (PE) désignent des substances chimiques, dont les molécules sont d’origine naturelle ou artificielle, étrangères à l’organisme. Ainsi, ces composés chimiques peuvent interagir avec le fonctionnement du système endocrinien. D’où, ils peuvent induire des effets nocifs sur la santé humaine et l’organisme d’un individu ou sur les générations futures.

D’ailleurs, une étude réalisée 2013 pointe la toxicité de certaines lingettes pour bébé. En effet, elle démontre que plus de 9/10 lingettes pour bébés comprendraient des perturbateurs endocriniens néfastes, comme :

  • Allergènes
  • Phénoxyéthanol
  • Parabènes à longue chaîne

Ainsi, ces produits de consommation courante sont appliqués, plusieurs fois par jour, sans rinçage, sur une peau irritée. Donc, ces produits d’entretien se révèlent toxiques pour le sang et le foie.

Par ailleurs, l’ANSM invite à titre de précaution, dans un rapport de 2012, à ne pas utiliser des lingettes destinées aux fesses des bébés contenant du phénoxyéthanol. De même, elle invite les parents à éviter les produits cosmétiques renfermant cette molécule chez les enfants de moins de 3 ans.

Enfin, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a augmenté la restriction de la concentration de 0,4 % de perturbateur, dans tous les types de produits, au lieu de 1 % précédemment appliqué.

Des perturbateurs endocriniens dans les soins pour bébé

À première vue, plusieurs produits pour bébés portent les mentions « Hypoallergénique », « testés sous contrôle dermatologique », « formule naturelle », « pour peaux sensibles », etc. Cependant, ce type de mentions ne garantit pas malheureusement l’absence de produits chimiques nocifs.

D’ailleurs, vous devez toujours vérifier les étiquettes des produits certifiés bio, qu’ils sont exempts de perturbateurs endocriniens. Par ailleurs, les parents peuvent se fier aux labels de type Ecocert et Cosmebio, tout en vérifiant la composition de chaque produit d’hygiène, alimentaire ou autre.

Par ailleurs, la perturbation endocrinienne résulte de l’utilisation de produits contenants des substances qui peuvent interférer avec les fonctions du système hormonal :

  • Appareils reproducteurs
  • Thyroïde
  • Glandes surrénales
  • Pancréas
  • Etc.

D’un autre côté, vous pouvez trouver les perturbateurs endocriniens dans les produits lavants, solvants, crèmes, laits, lingettes et même le liniment. Effectivement, jusqu’à l’âge de 1 an, votre bébé ne possède pas une peau complètement protégée contre les « agressions extérieures ».

En plus, la plupart des perturbateurs endocriniens s’utilisent comme des conservateurs dans les formules (phénoxyéthanol, BHA, BHT, parabènes ou triclosan).

Pour cette raison, vous pouvez utiliser des produits écologiques de la marque Koosh (lingettes, liniment, lait de corps…).

  • Liste des principaux perturbateurs endocriniens dans les soins bébés
  • Le phénoxyéthanol 
  • Le BHA ou butylated hydroxyanisole
  • Le BHT
  • Les parabènes : Butylparaben, Propylparaben ou Parahydroxybenzoate de propyle
  • Le triclosan
  • Les phtalates : diethyl phtalate ou fragrance si le produit est non certifié bio
  • Les alkylphenols : nonylphenol, nonoxynol
  • Le lilial ou butylphenyl methylproponial, lilyal, protectol PP
  • Le cyclopentasiloxane

En résumé, l’exposition aux perturbateurs endocriniens peut altérer la sécurité sanitaire des bébés, comme des adultes, particulièrement les femmes enceintes. En effet, certaines substances peuvent perturber les fonctions biologiques du corps humain. D’ailleurs, elles présentent de potentiels risques liés de :

  • Certains cancers : cancer du sein, cancer de la prostate
  • Malformations génitales
  • Baisse de fertilité et de la qualité du sperme
  • Etc.